Combien de fois la société et ses règles conventionnelles nous a dit que se masturber n’était pas bien ? « Ça va te rend impuissant » on entend dire souvent des gens qui rejettent catégoriquement la masturbation, soit par des raisons médicales ou soit par des raisons religieuses, il s’agit souvent d’un sujet tabou. Cependant, peut être que les dernières résultats des études menées par des universités prestigieuses ou des médecins spécialistes pourront changer l’avis de beaucoup de personnes quand à l’onanisme.

« Les données probantes suggèrent que l’éjaculation fréquente pourrait être inversement liée au risque de cancer de la prostate (CPa)… » assure  le background de l’étude menée par des chercheurs de l’Université de Harvard, aux États-Unis, qui ont porté sur presque 32 000 hommes en bonne santé qui, en 1992, avaient participé à un questionnaire concernant la fréquence de leur éjaculation.

Selon l’étude, les hommes examinés, âgés de 20 à 29 ans et de 40 à 49 à l’époque, ont été suivis jusqu’en 2010 et durant cette période de 18 ans, 3 839 d’entre eux ont été diagnostiqué avec un cancer de la prostate, et il est important de remarquer que ces hommes ont été inclus dans le groupe des ceux qui se masturbaient entre 4 et 7 fois par mois. En outre, les chercheurs ont constaté que ceux qui éjaculaient au mois 21 fois par mois, soi en pratiquant l’autostimulation ou dans des rapports sexuels, réduisaient 33% leur risque de développer un cancer de la prostate.

D’un autre coté, une autre étude un peu plus modeste menée par le scientifique australien, Graham Giles, membre du Cancer Epidemiology Centre à Melbourne, a démontré que, avec un échantillon de 1 079 patients  atteints du cancer de la prostate et de 1 259 hommes en bonne santé, les personnes qui avaient éjaculé plus de cinq fois par semaine, surtout dans la vingtaine, étaient un tiers moins susceptibles de développer une variante agressive du cancer.

Est-ce qu’il a une explication ?

Il est donc normal de se demander quelle est le rapport entre ces deux éléments, et d’après M. Giles, la raison pour laquelle la masturbation pourrait réduire le risque du cancer de la prostate obéit plutôt à l’expulsion du sperme de façon régulière, ce qui empêche ou prévient les hommes d’accumuler du contenu carcinogène dans le gland et l’urètre.

Ainsi, d’après les résultats de ces études, l’éjaculation pourrait se considérer comme un partenaire pour la lutte contre le cancer et même d’autres maladies causées par cette petite glande appelée prostate.

La pornographie peut donc faire partie de la lutte contre le cancer de la prostate

Alors, si l’éjaculation vous aidera à prévenir le cancer le plus répandu chez l’homme, pourquoi ne pas se masturber plus souvent ? Oui, c’est vrai. Généralement, la masturbation est associée à une série de mythes et préjuges tels que celui que la masturbation entraîne la minceur, l’éjaculation précoce, l’impuissance, ou même conduire au cancer ou des problèmes avec la prostate.  Mais, d’après certains spécialistes, ce sont en fait des situations qui ne sont pas de tout vraies. Ces études mentionnées ci-dessus le confirment.

On ne peut pas donc nier l’importance du porno dans cette situation, car il peut être considéré comme un allié. Bien qu’il soit vraie que les hommes pourraient éjaculer après une rencontre sexuelle avec leur couple, il faut prendre en compte que pas tous les hommes ont une partenaire.

En plus, nous savons tous que la plupart des hommes, mariés ou célibataires, regardent du porno « cachés », mais peu d’entre eux l’admettent. En effet, il n’y a rien de mal à cela, car même la science l’affirment : certains chercheurs danois assurent que la pornographie n’a aucun lien direct avec la santé mentale des gens. En fait, les gens qui regardent de la pornographie rapportent une augmentation de la satisfaction sexuelle et des effets positifs. Oui, comme vous l’avez lu, la pornographie a un coté positif et avantageux : il est bon pour la santé, il aide le couple à se désinhiber, il évite la monotonie, il stimule la créativité du couple, et bien d’autres.

Quant à ceux qui suggèrent que le porno peut devenir une dépendance, apparemment jusqu’à nous jours il n’y aucune évidence scientifique respectable qui peut prouver la corrélation entre les dépendances et le porno. En gardant cela à l’esprit, c’est à vous de décider de prendre le risque ou non.

En gros mot, tout ce que nous surconsommons est mauvais. Cependant, s’il existe des études sérieuses qui démontrent et confirment les bienfaits de l’éjaculation, pourquoi ne pas en tenir compte ? Et si vous faites partie de ces personnes qui ont besoin de motivation pour se sentir excitées, il n’y a rien de mal à regarder un petit porno pour rester en santé.